Almost there.

Messy life, since I have not been talking to you, dear friends.

I feel like in the eye of a hurricane. Around me, it all about changes: life, love, death, babies, money, jobs, accidents and coincidence. I feel like watching the movie of the people around me. I get excited, sometimes worried, about the emails I read everyday, as these days are full of crazy events. Somebody come fix my mailbox please.

As far as life concerns me, I am still fine.

That may be the reason why I have been more quiet since a couple of weeks. Life is leaving me alone, but it shows me a lot of what it can do, and that gives a lot to meditate about.

Anyway, the end is approching here. Since the end of the holidays, I have been studying quite a lot to finish several projects. I also injured my thumb while riding a wave far too big for me (don't be ambitious, that kills people). On the same day that happened, I sold my scooter to a guy less than 24 hours after posting it on a website. On the exact same day, I went out from school, and meets guys with beers on the street. Random guys, never met before. "Wanna come to the party with us ?" "Sure." I ended up drinking in a jacuzzi with girls in bikinis that i didn't know could be so tiny little, cruising around the island, and so on (be crazy, that actually never kills anyone, and it is so much fun).

Since then I have been out again, received my grades (only A's, this school is a joke), caught a bad cold. Right now I am in front on my computer, listening to "life on Mars?" (whoever finds the great artist gets a prize), waiting for the cold to leave me alone, the wind to come down, my thumb to get fixed. That way, I'll have one last chance to surf before I leave.

I hope you are all well and that some people will read this message or else I have been losing my time. I am looking forward to seeing all of you, and don't worry, it's almost there.

La fin a une odeur.

Les vacances se sont terminées sur les terrifiants plaisirs du surf et de la balade. Depuis, les derniers cours et papiers à rédiger m'ont contraint de passer beaucoup de temps à mon bureau.

Entre temps.

Mardi dernier, je suis sorti avec Bruce et les vagues étaient irrégulières, et plutôt plus grosses qu'a l'accoutumé. J'ai passé la majeure partie de mon temps à essayer d'en attraper une belle, mais mon plaisir restait bien en dessous des possibilités. Bruce partait bientôt pour cause de rendez-vous, et je restai. Je restai, je restai, je restai. Enfin, après peut-être une demi-heure d'attente à regarder le soleil s'approprier le ciel, les vagues étaient de retour. J'en prenais plusieurs, jusqu'à la dernière du jour. Je l'ai vu venir de loin (outside, pour les surfeurs cools), et je l'attrapais bien, je glissais tout en douceur, jusqu'à ce que j'atteigne "cuisinière", comme Bruce surnomme le spot en français dans le texte. Vous l'avez compris, à ce niveau là, les vagues arrivent en tous sens et, sans éducation aucune, vous baladent à droite et gauche, dans les airs et sur les coraux. C'est ce qui se passait avec ma vague qui rattrapait celle de devant, doublant tout à coup de taille. Me sentant soudain très haut, je tombais en avant, et ma coquine de vague se brisait sur mon dos, et, évidemment, me renversait copieusement. En essayant de rattraper mon kayak, une vague qui suivait me l'arrache des mains et je me tords le pouce. Résultat, petite entorse au pouce retour illico à la maison. La plus grosse des vagues fut peut-être aussi ma dernière, le vent ayant pris possession du ciel ces derniers jours.

En vrac, le même jour, je vendais mon scooter et finissais dans une soirée de jeunes américains où je ne connaissais personne, à part Mr Heineken, qui alimentait fort bien les conversations.

Enfin, derniers travaux à l'université, CV par ci et lettres de motivations par là, soirée en boîte, mal à la gorge, rhume et fin de l'année. Alors que je vous parle je me soigne, pour faire passer le virus. J'ai dit au revoir à Bruce, qui est parti en vacances, et que je ne reverrai pas avant mon départ. En bref ça sent la fin, et, comme toujours à mon âge, un nouveau départ, dans ce que les grands appellent la vraie vie, celle où on est payé pour faire des choses utiles.