Marée haute (La vie est belle)
Comment dit-on déjà ?
La vie est belle. Voilà.
J'écoute David Bowie dans mon petit appartement du 415 Opihikao Place 96825 Honolulu, Hawaii. On dirait du Bob Dylan. Je suis content comme un joueur de Trinidad et Tobaggo. Ils ont onze billets d'avions pour la coupe du monde de football. Ils viennent de deux petites îles des caraibes ou le pétrole pousse plus vite que les victoires au foot. (Source: lemonde.fr)
Moi, j'ai deux bras et un kayak. On est sur la terrasse, au-dessus de la baie. On se regarde. Beaucoup de nuages, marée basse, un peu de vent, eau agitée. On y va ? C'est parti !
Nous voilà Bruce et moi, sur l'océan capricieux. Sensation rodéo, voire TER. Et puis comme d'habitude. Chute, rechute, grosse vague. Grosse grosse quand-même. Mais d'où elle sort celle-là? Elle me vient dessus cette chienne. Pagaie pagaie, ombre dans le dos, bruit de l'eau qui se froisse, décollage, on rentre la pagaie de dérapage, pshhhhhhhhhh, splash, (cris, sourire, oeil qui brille, enfin), rien ne m'arrête, yahouuuuuuu, vlan, dans l'eau, yahouuuuuuuuuuu, je ris des bulles.
Je me retourne. Le soleil s'est couché quand-même. "j'éructe, j'éructe !".
Made my day. 4 pieds en hauteur. Work in progress.
Retour maison, bonne douche, l'ennui se profile. Allo ? Waikiki ? Onze heures ? La vie est belle.
Plus sérieux, quoique, j'ai fini la semaine, en ce Jeudi soir, et j'ai bossé comme un âne. Sujet de thèse pour mon diplôme, un ou deux powerpoints, quelques cours intéressants, fini mon bouquin sur l'alcoolique toxico (on en est très loin les amis) (430 pages en anglais écrit petit en moins de dix jours)("One million little pieces", James Frey, Ed. Anchor books), réflexions sur le monde, comme d'hab finalement. Stages à venir. Demain.
N'oubliez pas. La vie est belle, même derrière une goutte de pluie.