jeudi, novembre 10, 2005

More English please.

Alright alright.

I understand. I first tell you to go on my blog and then you feel left aside as most of this is in French. I am sorry, but it is hard to find out whether or not you're visiting my small piece of world sometimes.

Latest news, only for you, dear friends. I had an amazing week-end, thanks to Winston, my new scooter. It is a Yamaha Razz, which makes me look like a real local. I went cruising around the island with it on Saturday, swimming on a white sand beach, watching wonderful landscapes and the ocean for hours. The classic Hawaian life. I went kayak surfing again, just before the sunset. That was exceptional. I even saw a sea turtle putting its small head out of the water.

Sunday, again, I have enjoyed the sunshine and went on the spot I'll be able to see whales from during the winter. Ended up in the local bar, the Shack, where I had a few drinks before heading home.

Today, wednesday, I went in town as I had no class (till now!) to take my camera back, as it was supposed to be repaired. The pictures are actually still blurry, and I have to go back there soon.

This is why there are no new pictures along with this message. Please forgive the bastard that pretended my camera was fixed.

I hope you are all fine and jealous, and that I will get news from you soon.

Take care.

Your devoted frog.

mardi, novembre 08, 2005

Un autre jour

Samedi, nous sommes partis sur les routes. A l'ancienne, libre, un horizon d'océan comme décor, le long de Sandy Beach, jusqu'à Waimanalo. Je gare Winston, je marche jusqu'à la plage déserte, sable fin sans fin, bordure blanche qui apaise l'Océan pour sa rencontre avec la terre. Seul, encore je me baigne et ris, seul. Les montagnes face à moi s'élèvent de toute leur ombre et leurs nuages menaçent d'attaquer. L'on est si frêles, si fragiles, sur une île. Tout est présent, qui est absent partout ailleurs: le vent, l'océan, la terre, le ciel. La route n'est pas moins belle sur le retour.

Il est encore tôt, je mets le kayak à l'eau. Le soleil manque d'air et se noit de ses propres rayons. J'aperçois une ombre sous l'eau, me rapproche avec précaution, et prudence. Une tête sort, impromptue. Une tortue. Elle a déjà disparue. Surprenant invité, qui s'en est déjà allé. Il est l'heure d'affronter les vagues, au seul regard du roi soleil, couchant son règne dans le chaudron des dernières brumes du lointain. Comme une plume promenée par l'ouragan des vagues, je me rassure peu à peu. Elles sont un monstre qui rampe jusqu'à moi et ouvre en grand sa gueule pour mordre en une brisure écrasante. Du courage pour se lancer, de l'adresse pour garder l'équilibre. La nuit s'empare du jour, je rentre.

Dimanche. Appel de Rechung, ami local. Croisière autour de l'île en scooter, détour pédestre par quelque point de vue notable. C'est de là qu'on verra les baleines en hiver.

Petit billard, petite bière au bar, enfin, le temps d'apprécier l'instant tel qu'il est, l'instant, tant qu'il est là. Je suis bien. Vivement le Week-End prochain.