Halloween.
Samedi d'abord. Déguisé en désormais cultissime souteneur, je partais à l'assaut de la soirée. Beaucoup de sorcières, beaucoup d'animaux, d'anges et de démons, de sumotoris et de personnages de films, d'ouvriers et de pompiers. Beaucoup de potions magiques, de breuvages suspects, de coupables enivrés.
Parmi toutes ces créatures, nombre d'occasions de rencontrer, discuter. Un américain par ci, quelques birmanes par là, des japonais partout, et, miracle, un petit groupe de français juste là. Plein de discussions, peu de choses à dire, un bon moment bout à bout. On en reverra peut-être certains, peut-être certaines aussi.
2h00 du matin sonnent. Un murmure frissonne dans la foule, le silence s'infiltre le long des murs et soudain, plus un bruit. La police. Tout le monde dehors, d'horreur. Malheur.
Se rendre? Jamais! Je grimpe à l'arrière du Toyota Tacoma de mon ami Fat Bastard, échappé du film Austin Powers, accompagné de deux compagnons festifs, la vache et l'infirmier.
Avez-vous déjà expérimenté une boîte de nuit, tout déguisé, au milieu des incrédules souriant? Quelle popularité! Jamais par le passé autant de mains serrées, de sourires adressés.
Retour enfin à la maison, 5h30 du matin. No je n'irai pas faire du kayak, dis-je à Bruce, lorqu'il frappe à ma porte à 7 heures du matin. Du moins c'est ce qu'il prétend. Moi, je dormais.
Lundi soir. Petit détour par Waikiki, les même sorcières, fées, héros divers défilent dans les rues et crient à tout va. Cette fois, ils sont des milliers. Spectacle suprenant, amusant. Un quatorze Juillet déguisé, en quelque sorte.
Maintenant, enfin. Tout va bien, rien de bien neuf. La vie continue, les démons ont disparus.
Allez, je retourne travailler, à vous de commenter.