Sérénité, éternité.
Aujourd'hui, j'ai envoyé un message à mes copains. L'un de me répond "quelle sérénité ma Zézette !".
Sérénité, c'est peut-être ça. Comme vous le savez, il y a une semaine de cela, mardi dernier, j'ai eu la chance d'obtenir ma première offre ferme, d'emploi. Le contrat est sur la moquette, et d'une signature toute bête je scelle une étape. 24 ans dans quelques semaines, un travail sérieux, un nouveau départ, sans prévenir et sans revenir, enfin pour l'instant. Parce qu'on le voit pas venir, dans la rafale des matins qui approchent un peu de la fin, celui qui nous dit "tu as encore bien mangé, quatre ans de plus que tu ne goûteras plus". Décidément je n'aime pas tourner les pages. La sérénité n'est pas là.
C'est bon d'écrire. Faites de même. On laisse s'échapper les mots hors de soi, et ils s'écroulent sur la feuille comme dans un cercueil. Un cercueil pour l'éternité, ou un cercueil pour le silence, au choix. Faut choisir le bon papier, le bon bois. Soit il conserve, soit il moisit. Pas là non plus, la sérénité.
Mais où alors? Dans la rue, comme les manifs que gerbe la France? Aux larmes citoyens!
Sérénité, c'est peut-être ça. Comme vous le savez, il y a une semaine de cela, mardi dernier, j'ai eu la chance d'obtenir ma première offre ferme, d'emploi. Le contrat est sur la moquette, et d'une signature toute bête je scelle une étape. 24 ans dans quelques semaines, un travail sérieux, un nouveau départ, sans prévenir et sans revenir, enfin pour l'instant. Parce qu'on le voit pas venir, dans la rafale des matins qui approchent un peu de la fin, celui qui nous dit "tu as encore bien mangé, quatre ans de plus que tu ne goûteras plus". Décidément je n'aime pas tourner les pages. La sérénité n'est pas là.
C'est bon d'écrire. Faites de même. On laisse s'échapper les mots hors de soi, et ils s'écroulent sur la feuille comme dans un cercueil. Un cercueil pour l'éternité, ou un cercueil pour le silence, au choix. Faut choisir le bon papier, le bon bois. Soit il conserve, soit il moisit. Pas là non plus, la sérénité.
Mais où alors? Dans la rue, comme les manifs que gerbe la France? Aux larmes citoyens!
Le vent dehors? Agité. Les murs de la maison, ou le jardin. Les collines peut-être, au loin. Le ciel, au-dessus. Le vert qui court sur les flancs du calcaire blanc, la lumière qui s'invite en l'air, le soleil qui éclate comme un printemps, les fleurs aussi, comme mille flèches qui perçent au sol l'hiver violé par la vie. C'est là c'est sûr, et toujours pas les mots pour le dire. Le temps passe, l'origine reste. Et je vous laisse, il se fait tard.
Odeur de l’herbe
Douceur du soir
Frisson superbe
D’une histoire sans histoires
Le sourire a peur
Et parle au soupir
Qui soupire par erreur
En pensant à l’avenir
L’âme remue mollement
Tout s’alarme dedans
Et les larmes tombant
Débordent par l’avant
Souffler tout l’air dehors
Couler toute l’eau du corps
Ca change rien
Quand c’est trop plein.
bises,
Fabien.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home